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Me voici devant ce grand pays
C'est le mien, je reviens pour toujours
Jamais plus je le jure quelque soit ma vie
Et ses orages
Je ne pourrais vivre loin de chez moi
De mes amis et de mon toit
C'est ici qu'on m'enterrera
On est toujours dans cent ans
Quand on s'en va
Quand on laisse la place au malheur
On ne peut plus congratuler d'ennemis
Qui vous condament
Et l'océan se referme sur vous
Pourtant je suis encore debout
Et je me battrai jusqu'au bout
Je suis à toi Argentine
Ne crois pas que je t'ai quittée
Pas un seul instant je n'ai cessé
De penser à toi et de te pleurer
Je m'appelle toujours Evita
Et je n'ai pas changé dans mon cœur
Je reviens au secours de tous les pauvres gens
Qu'on abandonne et par dessus le brouillard
Des années, je viens avec la liberté
Voilà la seule vérité
Je suis à toi Argentine
Ne crois pas que je t'ai quittée
Pas un seul instant je n'ai cessé
De penser à toi et de te pleurer
Si tu veux bien on va lutter comme autrefois
On va gagner
Si tu veux oublier les ombres du passé
On peut encore s'aimer
Je suis à toi Argentine
Pas un seul instant je n'ai cessé
De penser à toi et de te pleurer
Argentine
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Chariot, Chariot, si tu veux de moi
Pour t'accompagner au bout des jours
Laisse moi venir près de toi
Sur le grand chariot de bois et de toile
Nous nous en irons
Du côté où l'on verra le jour
Dans les premiers reflets du ciel
Avant la chaleur du soleil
Sous la dernière étoile
La plaine, la plaine, la plaine
N'aura plus de frontière
La terre, la terre, sera notre domaine
Que j'aime, que j'aime,
Ce vieux chariot qui tangue,
Qui tangue, qui tangue
Si tu veux de moi
Pour dormir à ton côté toujours
L'été sous la lune d'argent
L'hiver dans la neige et le vent
Alors dis-le moi, je pars avec toi
La plaine, la plaine, la plaine
N'aura plus de frontière
La terre, la terre, serra notre domaine
Que j'aime, que j'aime,
Ce vieux chariot qui tangue
Qui tangue, qui tangue
Si tu veux de moi
De ma vie et de mon fol amour
Le long des torrents et des bois
Au cœur des dangers et des joies
Alors dis-le moi, je pars avec toi
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[Refrain] :
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Puisqu'on vit dans la même lumière
Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent
Nous on voudrait leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Juste un peu plus d'amour encore
Pour moins de larmes
Pour moins de vide
Pour moins d'hiver
Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve
Avant que leurs mains ne touchent nos lèvres
Nous on voudrait leur dire
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire
[Refrain] x2
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Petite Marie, je parle de toi
parc'qu'avec ta petite voix
tes petite manies
tu as versé sur ma vie
des milliers de roses
Petite furie, je me bat pour toi
pour que dans dix mille ans de ça
on se retrouve à l'abri
sous un ciel aussi joli
que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t'attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j'avais écrite pour toi
Petite furie, tu dis que la vie
C'est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
[Refrain] :
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...
[Refrain]