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Et crever le silence
Quand c'est à toi que je pense
Je suis loin de tes mains
Loin de toi, loin des tiens
Mais tout ça n'a pas d'importance
J'connais pas ta maison
Ni ta ville, ni ton nom
Pauvre, riche, batard
Blanc, tout noir ou bizarre
Je reconnais ton regard
Et tu cherches une image
Et tu cherches un endroit
Où je dérive parfois
Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j'ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens
Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes
Dans cet étrange monde
Qu'il te protège s'il entend
Tu sais pas bien où tu vas
Ni bien comment, ni pourquoi
Tu crois pas à grand chose
Ni tout gris, ni tout rose
Mais ce que tu crois, c'est à toi
T'es du parti des perdants
Consciemment, viscéralement
Et tu regardes en bas
Mais tu tomberas pas
Tant qu'on aura besoin de toi
Et tu prends les bonheurs
Comme grains de raisin
Petits bouts de petits riens
Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j'ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens
Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes
Dans cet étrange monde
Qu'il te protège s'il entend
Tu es de ma famille x2
Du même rang, du même vent
Tu es de ma famille x2
Même habitants du même temps
Tu es de ma famille x2
Croisons nos vies de temps en temps
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Graver l'écorce jusqu'à saigner
Clouer les portes, s'emprisonner
Vivre des songes à trop veiller
Prier des ombres et tant marcher
J'ai beau me dire qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire si noir sur blanc
Quoi que je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface, je pense à toi
Passent les jours, vides sillons
Dans la raison et sans amour
Passe ma chance, tournent les vents
Reste l'absence, obstinément
J'ai beau me dire que c'est comme ça
Que sans vieillir, on n'oublie pas
Quoi que je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface, je pense a toi
Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi
Y a pas de haine, y a pas de roi
Ni dieu ni chaînes, qu'on ne combat
Mais que faut-il, quelle puissance
Quelle arme brise l'indifférence ?
Oh c'est pas juste, c'est mal écrit
Comme une injure, plus qu'un mépris
Quoi que je fasse, où que je sois
Rien ne t'efface, je pense à toi
Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi
Et pas toi!
Et pas toi!
ouhouhou
Et pas toi!
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Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là-bas
Là-bas
Faut du cœur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
Si tu as la force et la foi
L'or est à portée de tes doigts
C'est pour ça que j'irai là-bas
N'y va pas
Y a des tempêtes et des naufrages
Le feu, les diables et les mirages
Je te sais si fragile parfois
Reste au creux de moi
On a tant d'amour à faire
Tant de bonheur à venir
Je te veux mari et père
Et toi, tu rêves de partir
Ici, tout est joué d'avance
Et l'on n'y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance
Et moi je ne suis pas bien né
Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J'oublierai ta voix, ton visage
J'ai beau te serrer dans mes bras
Tu m'échappes déjà, là-bas
J'aurai ma chance et j'aurai mes droits
N'y vas pas
Et la fierté qu'ici je n'ai pas
Là-bas
Tout ce que tu mérites est à toi
N'y vas pas
Ici, les autres imposent leur loi
Là-bas
Je te perdrai peut-être là-bas
N'y vas pas
Je me perds si je reste là
Là-bas
La vie ne m'a pas laissé le choix
N'y vas pas
Toi et moi, ce s'ra là-bas ou pas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
N'y vas pas
Libre continent sans grillage
Là-bas
Beau comme on n'imagine pas
N'y vas pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Là-bas
C'est pour ça que j'irai là-bas
N'y vas pas
On ne m'a pas laissé le choix
Là-bas
Je me perds si je reste là
N'y vas pas
C'est pour ça que j'irai là-bas
Là-bas (X2)
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Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent
Où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)
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Hold onto love that is what I do now that I've found you.
And from above everything's stinking, they're not around you.
[Chorus] :
And in the night, I could be helpless,
I could be lonely, sleeping without you.
And in the day, everything's complex,
There's nothing simple, when I'm not around you.
But I'll miss you when you're gone, that is what I know. Hey, baby !
And it's going to carry on, that is what I do. Hey, baby...
Hold onto my hands, I feel I'm sinking, sinking without you.
And to my mind, everything's stinking, stinking without you.
[Chorus]